
Qu’est-ce que la douleur ?
C’est une sensation complexe, à la fois physique et émotionnelle, qui se traduit par :
- Une sensation physique (ça pique, ça brûle …)
- Une émotion (c’est insupportable !…)
- Un comportement (manière de réagir : Aïe !…)
- Une réaction mentale (chercher à l’oublier, vivre avec …)
Elle est souvent difficile à définir car chacun la ressent différemment.
Elle est personnelle et subjective.
Comment la sophrologie peut-elle aider à soulager la douleur ?
La sophrologie va agir sur la perception que nous avons de la douleur, pas sur la douleur en elle-même.
Quand on a mal, on a tendance à focaliser sur la douleur, elle prend de plus en plus de place, jusqu’à occuper tout le champ mental. D’où cette impression d’avoir de plus en plus mal.
En se « défocalisant » de la douleur, on en réduit le champ et la douleur semble moins forte. Elle est mise à distance.
La douleur déclenche un état de stress, des tensions corporelles et une respiration qui se bloque.
Tout cela va accentuer la douleur. Le corps se crispe autour de la douleur. La douleur va générer du stress donc de la douleur et c’est la spirale stress-douleur-stress …
La douleur envahit tout, elle cache le positif.
La sophrologie est un soin de support qui a toute sa place dans la gestion de la douleur en complément d’un traitement médical, tant sur le plan physique que psychologique.
Elle permet de développer des capacités de transformation, de ne plus subir cette douleur, mais de pouvoir mieux la gérer, de « l’écouter » autrement, de la sentir venir … de dévier son attention.
Cela passe par écouter son corps, par la détente, la relaxation, par un travail sur la respiration : le corps se détend, il active le système nerveux et la sensation de douleur diminue.
C’est aussi repérer les parties du corps non douloureuses, valoriser le positif et s’en nourrir.
Quand la douleur diminue, elle agit sur la charge de stress, et elle permet ainsi au corps de récupérer et de retrouver force et énergie.
La sophrologie agit aussi sur la sensation de la douleur, par des mouvements de relaxation dynamique : apprendre que le mouvement peut ne pas être douloureux. ..
C’est aussi transformer la douleur vers une autre sensation.
Lorsque le cerveau est occupé à penser à autre chose, il crée une forme de mise à distance qui ouvre un espace beaucoup plus supportable, voire non douloureux.
Les techniques de visualisation ont ici tout leur intérêt : par exemple, retrouver un lieu aimé ou imaginé, le vivre avec ses cinq sens (l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue, le goût), jusqu’à avoir l’impression d’y être, permet de se sentir mieux grâce à la production d’endorphines.
En effet, le cerveau est aussi intimement lié au corps ; il gère les émotions aussi bien que les douleurs.
Le cerveau est à l’origine de la sécrétion des endorphines, (les hormones du bonheur) et se charge de calmer la douleur.
Bien sûr, tous ces protocoles et bien d’autres encore sont à adapter en fonction de la personne et de la douleur en question.
La gestion de la douleur passe avant tout par l’écoute, le dialogue.
La sophrologie est là dans l’accompagnement et la transmission d’outils pour améliorer, diminuer la douleur.
Ce n’est pas une réponse absolue à la douleur …..
